
Feuilletez depuis votre canapé le Jules Verne prêté à la BnF dans l’exposition Visages de l’exploration au XIXe siècle : du mythe à l’histoire !
Elle est présentée du 10 mais au 21 août en Galerie 1 sur le site François-Mitterrand. L’exposition célèbre le bicentenaire de la Société de géographie, dont elle valorise ainsi les archives conservées au sein de la BnF.
Jules Verne, chargé par Hetzel d’écrire « le roman de la science », s’inspire pour Le Superbe Orénoque des voyages réels de l’explorateur Jean Chaffanjon, relatés dès 1888 dans Voyage aux sources de l’Orénoque, et en 1889 dans L’Orénoque.
Le roman est publié initialement en feuilleton dans Le Magasin d’Éducation et de Récréation de janvier à décembre 1898, avant d’être proposé en novembre de la même année en volume relié, sous un beau cartonnage, avec des illustrations de Georges Roux. C’est donc l’un des titres publié dans la célèbre collection des Voyages extraordinaires, dont le fonds patrimonial Heure joyeuse conserve une trentaine de beaux cartonnages.
Il décrit les pérégrinations d’un père le long du fleuve Orénoque, entre Vénézuela et Colombie, dont le cours et les affluents ont donc été remontés et décrits par Jean Chaffanjon entre 1884 et 1886. En parallèle, l’intrigue met aussi en scène trois géographes vénézuéliens qui défendent des thèses différentes quant à l’authentification du fleuve Orénoque par rapport au Guaviare et à l’Atabapo.
Il incarne ainsi parfaitement l’archétype du roman scientifique mêlant fiction, contenus géographiques et qui témoigne des découvertes et recherches contemporaines de son écriture.